mardi 24 mars 2009

Recommandations générales

Dans les réponses que vous apporterez aux questions ci-dessous ne reculez pas devant la tentation du récit, même maladroit, le reste je m'en charge. Le but de l'auteur est de rendre les anecdotes et les réflexions qui lui seront soumises émouvantes et exemplaires. Des détails sans importance apparente sont souvent essentiels pour conférer à un témoignage sa légitimité dans l'imagination du lecteur. L'auteur souhaite inventer le moins possible de ces "petits faits vrais" dont parlait Stendhal.SI VOUS VOULEZ ECRIRE DIRECTEMENT PAR EMAIL C EST ICI

4 Comments:

Anonyme said...

Merci pour ton passage sur +VENERABILIS+

Un problème quand même: Aucune email n'est laissé à ton commentaire sur +VENERABILIS+ et encore moins sur tes blogs

... si tu veux dialoguer cela serait le minimum que d'avoir une email

Bien à vous !

In Nomine +VENERABILIS+

www.venerabilis.tk

Anonyme said...

Pas d'accord avec la question sur la tolérance.

On n'a pas à revendiquer la ''tolérance'', car ce serait humiliant et reconnaître que ce goût serait une sorte de calamité, de tare, d'infériorité dont il faudrait avoir honte et demander pardon.

Ma position, après y avoir réfléchi toute une vie :

1) la société est très hypocrite avec ça. En pleine puberté, j'ai vécu les pensionnats de garçons des années 50, là j'en ai vu et vécu de toutes, je pourrais écrire des livres aussi croustillants que Roger Peyrefitte, et pourtant ce pensionnat était très sévère et très bien tenu. Je peux affirmer que Roger Peyrefitte n'invente rien !

Cette hypocrisie rend indispensable la discrétion absolue. On n'y peut rien, vingt siècles d'obscurantisme religieux et social ont laissé leur empreinte écrasante. Ceux qui prétendent défendre cette cause mentent deux fois sur trois, dans leur for intérieur ils éprouvent des sentiments négatifs d'ailleurs fort complexes, d'autant plus complexes que beaucoup de ces pourfendeurs d'homos sont en fait des homos refoulés, et certains sont carrément des homos sans vergogne qui donnent le change consciemment par cette fausse attitude compassionnelle (qui sous-entend ''moi je n'en suis pas'').
L'attitude saine et intelligente serait de n'accorder aucune attention aux comportements et goûts sexuels privés. L'idéal serait de définir une éthique simple et claire capable de tenir la route de nombreux siècles, et de ne plus en parler, de considérer que pourvu que cette éthique soit rigoureusement observée, chacun a droit à sa vie privée avec la même dignité. Cette éthique est cependant nécessaire car comme en toute chose, on ne peut admettre les comportements sexuels nuisibles à la vie en société.

Voici mes idées personnelles sur cette éthique, valable aussi bien pour les relations hétéro qu'homo-sexuelles :

1) bannir sans faiblesse la violence, le viol.

2) refuser toute prostitution, qui doit être considérée comme un fléau social.

3) protéger à 100% les enfants (on en est loin aujourd'hui, la proportion des abus pédophiles familiaux est effrayante). Chacun de nous a été enfant, c'est un sujet difficile, délicat car il faut être de mauvaise foi pour nier la sexualité enfantine, surtout chez les garçons, et d'autre part la pédophilie est une pulsion vieille comme le monde (cf. par exemple les ''pisciculae'' de Caligula, entre autres). Mais la vie en société, tout bien réfléchi, serait gravement compromise si les comportements pédophiles étaient dépénalisés, voir les excès pitoyables dans certains pays d'Asie ou des Antilles.
Il est clair que la santé physique et mentale ainsi que l'avenir des gosses abusés sans retenue par des adultes égoïstes serait massacrée et piétinée, de façon inacceptable.

Il faut garder la tête froide sur ce point, ne pas oublier les innombrables auteurs qui ont traité du problème. Je pense à Montherlant dans son livre ''La ville dont le prince est un enfant'', qui prend tout son sens quand on sait que lui-même vivait avec un garçon de douze ans (''Mouchette''), détail qui n'a été divulgué qu'après sa mort.

4) Apprendre petit à petit aux gens à distinguer clairement amour et sensualité pure. Distinguer ne veut pas forcément dire séparer, mais peut signifier ''être capable de séparer''. Par exemple, on peut désirer prendre du plaisir sans pour autant vouloir fonder une famille.

5) Aller aussi loin que possible dans l'égalité sociale de l'homme et de la femme, ce qui implique des progrès dans les deux sens (exemple : dans les divorces, la discrimination subie par les hommes est inadmissible).

6) La distinction entre plaisir pur et amour doit aboutir à considérer comme également respectables toutes les formes de plaisir sexuel moyennant certaines contraintes d'ordre pratique, que voici :

6-a) : avoir une conscience aiguë que le plaisir ne peut exister durablement que dans le respect du corps humain, et même l'exaltation du corps humain. Donc prendre du plaisir doit se faire dans l'hygiène absolue et le souci constant de se protéger des maladies et de protéger ses partenaires. Ce souci doit être enseigné dès que possible, au même titre que les autres règles de l'hygiène.

6-b) : le plaisir sexuel pur bien compris est en soi une valeur, une belle valeur qui se donne et qui se reçoit. C'est une relation sociale dont l'absence ou le refoulement est nuisible à la santé mentale et physique des personnes. Son assouvissement paisible, au contraire, améliore l'équilibre intellectuel et affectif et l'ouverture au monde. Il prévient les conflits individuels aussi bien que collectifs. Ce sont les sociétés sexuellement arriérées où sévit le plus de violence, parfois moyenâgeuse.

6-c) : contrairement à ce qui est trop souvent suggéré, une sexualité pure raffinée et épanouie est inséparable d'une civilisation raffinée. Qu'on imagine la sexualité des hommes des cavernes !
en fait, il n'y a pas de véritable plaisir sexuel durable sans civilisation hautement évoluée, ne serait-ce que pour des raisons d'hygiène physique. L'exaltation sexuelle du corps est impossible avec des sociétés grossières et frustes.

6-d) apprendre aux personnes que la contrepartie de la liberté vraie des relations sexuelles entre adultes consentants doit être de diminuer ou supprimer l'obsession sexuelle publique qui ternit l'image de nos sociétés actuelles. Par exemple, ne pas mélanger sexe et travail, bien intégrer cette règle élémentaire qu'il y a un temps pour tout, et que certaines publicités criardes à connotation sexuelle sont une véritable exploitation du corps (féminin la plupart du temps) qui induit une véritable aliénation. Ces aliénations sont un symptôme d'arriération sexuelle.

Une fois une éthique de ce type définie et admise, du moment qu'elle est respectée, les Etats et la société ne doivent se permettre aucune intrusion dans la vie privée des personnes. Les personnes privées, dans ce cadre, font ce qu'elles veulent et prennent leurs responsabilités en connaissance de cause.

Le plaisir, qu'il soit homo, bi ou hétéro sexuel, est du domaine privé, donc aucune discrimination sociale, hypocrite ou déclarée, n'est tolérable.


Voilà, j'ai terminé !

insoumis said...

j'ai commencé vers 16 ans j'en ai 59 je pratique toujours

Anonyme said...

Lire le blog en entier, pretty good